"A dix-sept ans, je
travaillais sur le fantastique, ce que j'appelais le fantastique naturel...
Je partais de l'écriture automatique, d'images mentales, dont je retrouvais
l'équivalence dans la nature. Je fermais un premier cercle.
Puis je réalisais une oeuvre fantastique à partir de sources naturelles,
réalistes, pour passer dans le monde de l'imaginaire. Je fermais le deuxième
cercle.
Je réalisais une oeuvre fantastique à partir d'une source réaliste.
La notion qu'avait Roger Caillois du fantastique rationnel me plaisait. Son
fondement d'une poétique généralisée. R. Caillois:
"les mêmes postulations, les mêmes démarches organisent
la matière inerte, la rigueur des sciences, la dérive de la rêverie."